Verzet voor vrijheid
Deze plek herdenkt de 150.000 Belgen die in de Tweede Wereldoorlog verzet boden tegen de nazistische bezetter. Het waren mannen en vrouwen uit alle lagen van de bevolking - kappers, ingenieurs, kunstenaars, mijnwerkers, artsen. En ook studenten, onderzoekers en professoren. De ULB sloot op 25 november 1941 als enige Belgische universiteit haar deuren uit protest tegen de Duitse inmenging in de benoeming van professoren. Vrij onderzoek kwam onder vuur van de bezetter, die in de ULB een plaats zag 'waar liberalisme en marxisme hun vijandigheid jegens het fascisme en nazisme' verspreidden. Docenten en studenten zetten de lessen clandestien voort, en een dertigtal onder hen stichtten de sabotagegroep Groupe G. Het verzet betaalde een hoge tol. Minstens 15.000 Belgen werden vermoord, en velen kwamen gebroken terug uit de concentratiekampen.
'Jezelf een vraag stellen daarmee begint verzet', schrijft Remco Campert, 'en dan die vraag aan een ander stellen'. De mensen aan deze muren stelden niet alleen het fascisme in vraag, maar legden hun leven in de schaal voor vrijheid. De wereld had hen nodig.
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En résistance pour la liberté
Ce lieu commémore les 150 000 Belges qui ont résisté à l'occupant nazi pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces hommes et ces femmes étaient coiffeur·euses, ingénieur·euses, artistes, médecins, mais aussi étudiant·es, chercheur·euses et professeur·euses. L'ULB a été la seule université belge à fermer ses portes le 25 novembre 1941 en signe de protestation contre l'ingérence allemande dans la nomination des professeur·euses. Le libre examen s’oppose à l'occupant qui voit en l'ULB un lieu « où le libéralisme et le marxisme se rejoignent dans leur hostilité au fascisme et au national-socialisme ». Professeur·euses et étudiant·es poursuivent les cours dans la clandestinité et une trentaine d'entre eux·elles fondent même le groupe de résistance « Groupe G ». La résistance paie un lourd tribut. Au moins 15 000 Belges ont été tué·es et beaucoup sont revenu·es brisé·es des camps de concentration.
« Se poser à soi-même une question, ainsi s'amorce la résistance », écrit Remco Campert, « que l'on poursuit en la posant à autrui ». Les personnes présentes sur ces murs n'ont pas seulement rejeté le fascisme, elles ont également risqué leur vie pour la liberté. Le monde avait besoin d'eux·elles.
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